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LE FFFOD FAIT LE POINT SUR LE DIGITAL LEARNING EN FRANCE

Bernard Foster

CEO Midlens

« It’s not about ideas. It’s about making ideas happen. »

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À l’instar d’autres secteurs d’activité, celui de la formation connaît lui aussi sa transition digitale. En recherche de nouvelles modalités pour motiver leurs apprenants, organismes de formation, établissements de l’enseignement supérieur et entreprises sont en effet de plus en plus attirés par les promesses du Digital Learning.

En s’appuyant sur les témoignages de 400 acteurs du secteur de la formation (financeurs, OPCO, organismes de formation, universités…), le Forum des acteurs de la formation digitale (FFFOD) a publié le 24 septembre dernier une étude faisant un tout d’horizon sur le sujet.

Complète, celle-ci fait le point sur les tendances actuelles, les bonnes pratiques et les écueils à éviter, en mêlant les perspectives d’universitaires et de professionnels du secteur de la formation.

Un engouement inégal, une plus forte intégration en devenir

Globalement, les solutions proposées par le Digital Learning sont appelées à séduire un nombre d’acteurs toujours plus grand. C’est en substance, le premier constat délivré par l’étude. 71% des acteurs interrogés pensent que le digital favorise l’engagement des apprenants et 61% considèrent qu’il renforce l’apprentissage.

Mais à y regarder de plus près – et cette étude le fait -, si de nombreux acteurs considèrent le Digital Learning comme une modalité d’enseignement incontournable, son développement n’est pour l’instant pas soutenu de manière homogène par l’ensemble des acteurs du secteur de la formation.

Du côté des acteurs publics (services de l’Etat, collectivités, établissements publics…), l’étude rappelle qu’ils sont nombreux à intégrer les modalités du Digital Learning à leurs appels d’offre et que la moitié d’entre eux a déjà financé un parcours de formation 100% distanciel. La capacité des acteurs publics à accroître la part du Digital Learning sur le marché de la formation ne devrait pas s’arrêter là. Ainsi, si pour 46% des acteurs publics la part du Digital Learning reste inférieure à 20% du parcours de formation, 64% d’entre eux considèrent toutefois que cette part connaîtra une augmentation ou une très forte augmentation dans l’année à venir. Du côté des OPCO, les constats sont à peu près les mêmes. Ils sont encore même plus nombreux (76%) à anticiper une forte ou une très forte augmentation de la part que prendra le Digital Learning dans leur offre de services. Cet intérêt particulier des acteurs publics peut aussi s’expliquer par une autre information de l’étude. 94% des acteurs publics du secteur de la formation considèrent en effet que le Digital Learning leur permet de toucher de nouveaux publics.

Les entreprises quant à elles semblent plus prudentes sur le sujet. Pour 53% d’entre elles, le Digital Learning ne représente pas plus de 20% des achats de formation. Elles sont pourtant nombreuses à penser que cette part devrait augmenter dans l’année à venir. L’étude rappelle également que les grandes entreprises s’appuient de plus en plus sur le digital pour réaliser leurs propres programmes de formation, adaptés aux problématiques spécifiques qu’elles rencontrent.

Enfin, pour ce qui est des organismes de formation, un certain scepticisme semble encore de mise. Ils sont ainsi 33% à ne pas savoir en quoi le Digital Learning leur permettra de conquérir de nouveaux clients et pour 55% d’entre eux le Digital Learning ne représente aujourd’hui pas plus de 15% de leur offre de formation tout au plus. Seule une petite minorité d’organismes de formation (11%) semble avoir digitalisé son offre de formation à plus de 75% et faire du Digital Learning un élément essentiel de ses prestations.

Pourtant, à l’image des pouvoirs publics et des entreprises, une part non-négligeable des organismes de formation anticipe le développement d’une offre de formation plus fortement digitalisée.

Encore timidement intégré à l’offre de formation actuelle, le Digital Learning risquerait donc bien, au vu des résultats de l’étude, de connaître un essor particulièrement important au cours des prochains mois. Appuyées par les appels d’offre des acteurs publics et des OPCO et sollicitées par les entreprises pour assurer une meilleure personnalisation des parcours de formation, les modalités du Digital Learning répondent à de fortes attentes et ne devraient pas laisser les organismes de formation indifférents.

La nécessité d’être accompagné

L’organisation d’une action de formation s’appuyant sur le digital ne doit cependant rien laisser au hasard. De la mise en place d’une stratégie identifiant clairement les personnes cibles de la formation, en passant par la réalisation, la mise en forme, voire la scénarisation d’un contenu, jusqu’à l’intégration de celui-ci sur une plateforme LMS (Learning Management System) permettant le suivi des parcours de formation, la digitalisation exige de bout en bout une certaine rigueur.

Le respect de ces étapes, l’investissement qu’elles représentent et la nécessité d’accompagner les stagiaires tout au long de leur parcours de formation impliquent une ingénierie pédagogique bien pensée et la nomination d’un facilitateur en la présence d’un Digital Learning Manager, chargé de superviser l’ensemble du projet.

La richesse des solutions proposées par le Digital Learning pousse aussi à faire le tri et à identifier les modalités de formation digitale les plus adaptées au projet que l’on souhaite mettre en place. Plateforme d’e-learning, MOOC, Serious Games, mobile learning, simulateur immersif… la palette du Digital Learning est large et mérite que l’on s’y arrête pour trouver ce qui correspond le mieux à son organisation et à ses collaborateurs.

Selon l’étude du FFFOD, les entreprises continuent de faire confiance aux plateformes e-learning classiques pour former leurs collaborateurs, alors que les organismes de formation voient surtout la digitalisation comme un moyen d’enrichir leurs sessions en présentiel.

En termes de projection à un an, organismes de formation et entreprises se rejoignent cependant en se disant enthousiastes à l’égard de modalités de formation innovantes comme les Serious Game, la réalité virtuelle, la réalité augmentée ou encore les simulations pleine échelle. Là aussi, il faudra attendre de voir si les projections présentées dans l’étude iront au-delà des déclarations d’intention pour donner lieu, dans un avenir proche, à un nombre accru de parcours de formation usant de ces nouvelles modalités.

On notera aussi l’engouement particulier des entreprises à l’égard des SPOC (Small Private Online Course) et des COOC (Corporate Online Open Course). Véritables adaptations des MOOC (Massive Open Online Course) au monde de l’entreprise, ces modalités séduisent pour leur capacité à toucher aux réalités de l’entreprise, voire aux process même qu’elle met en œuvre au quotidien.

Le Digital Learning… à la portée de tous ?

Au vu de l’étude du FFFOD, le Digital Learning suscite l’intérêt de la majorité des acteurs du secteur de la formation. Entreprises et organismes de formation ont d’ailleurs pris l’habitude d’avoir recours à des contenus de formation digitaux, gratuits ou non, élaborés en interne ou en externe.

Popularisé au sein des entreprises grâce aux plateformes d’e-learning et auprès d’un plus large public notamment par l’intermédiaire des MOOC, le Digital Learning semble poursuivre sa démocratisation. Loin de n’être réservé qu’à une élite, l’étude du FFFOD souligne que 66% des organismes de formation interrogés utilisent le Digital Learning « dans le cadre de formations certifiantes dont 29% pour des niveaux CLEA et CAP-BEP ».

Grandes entreprises désireuses de mettre en place une ingénierie pédagogique poussée au service de collaborateurs n’ayant pas forcément les mêmes objectifs ou organismes de formation devant améliorer le suivi et l’accompagnement de leurs apprenants quel que soit leur niveau, le Digital Learning représente aujourd’hui une formidable boîte à outils ouverte à tous. Le plus important restant une fois de plus de bien analyser la situation et les besoins des apprenants.

Outil de suivi pédagogique, d’accompagnement des stagiaires, et de formation, le Digital Learning ouvre aujourd’hui de nouvelles voies d’exploration (réalité virtuelle, réalité augmentée, mobile learning…) qui seront peut-être demain considérées comme des modalités pédagogiques classiques du secteur de la formation.

Pour en savoir plus, téléchargez l’étude complète sur le site du FFFOD.

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Il n’y a pas d’âge pour la certification ICDL

16 000 nouveaux candidats inscrits à la certification ICDL en 2020 ! Parmi eux, une grande variété de profils (salariés, demandeurs d’emploi, indépendants…) et d’objectifs, mais surtout un point commun, celui d’avoir relevé le défi des compétences numériques. Incontournables pour de nombreux actifs confrontés aux mutations du marché du travail, elles sont également sollicitées par toutes les générations. Au-delà des clichés qui voudraient que les compétences numériques se résument à la maîtrise des réseaux sociaux chez les plus jeunes ou à l’utilisation d’une solution de visioconférence pour que les seniors gardent contact avec leurs petits-enfants… les témoignages de nos candidats nous apportent des perspectives plus larges. Pour mieux s’en rendre compte, nous avons encore eu le plaisir cette année d’interviewer le benjamin et la doyenne des candidats (et lauréats !) à la certification ICDL. Découvrez leurs portraits. Monsieur Abraham Marc Allani IBITOWA, benjamin de la certification ICDL en 2020 Originaire de Côte d’Ivoire, Abraham est aujourd’hui en deuxième année de BBA au sein de l’EM Lyon Business School. Un programme en business et management qui s’effectue en quatre ans et qui peut être complété par une cinquième année de spécialisation. Intéressé par le monde de la finance, Abraham s’est naturellement tourné vers le programme de cette Grande Ecole de Commerce. À ce parcours, Abraham ajoutera prochainement des stages en marketing et en management, qui viendront l’aider à pleinement définir son projet professionnel. ICDL France : Quelle place donnez-vous aux compétences numériques ? Une place très importante. On est à l’heure du numérique. Il y a obligation de s’y adapter et d’améliorer ces compétences. Les entreprises sont également en pleine transformation numérique et leur besoin de formation en la matière est évident. Nous avons d’ailleurs été particulièrement sensibilisés au bon usage des outils numériques au sein de notre école. D’une part, parce qu’une des matières y est entièrement consacrée (Outils Informatiques du Manager) et d’autre part parce que l’organisation même de notre scolarité l’exige, notamment lorsqu’il s’agit de rendre un devoir via Dropbox. ICDL France : En quoi la certification ICDL vous apporte-t-elle un « plus » dans le cadre de votre parcours ? Le passage de la certification ICDL est important à plusieurs niveaux. Tout d’abord, parce que le passage de la certification ICDL sur les modules Traitement de Texte, Tableurs et Présentation compte pour 50 % de la note finale du cours Outils Informatiques du Manager. Le programme dispensé par l’école et le passage des tests m’a permis de mieux considérer l’importance des compétences numériques. Par ailleurs, la notoriété de la certification ICDL représente également un atout significatif vis-à-vis du marché de l’emploi. Enfin, la réussite au test de certification est un gage de fiabilité pour mes propres connaissances. Les tests ICDL permettent de savoir là où on en est et de mesurer efficacement une progression de compétences. Ils m’ont notamment fait prendre conscience de l’enjeu qu’il y a à se former et à certifier ses connaissances assez régulièrement pour que celles-ci ne tombent pas en désuétude. Madame Nadia SALLES, doyenne de la certification ICDL en 2020 Doyenne des lauréates à la certification ICDL en 2020, Nadia a brillamment réussi ses tests de certification ICDL sur les modules Traitement de Texte et Tableurs. Un succès dont nous nous félicitions et qui nous a amené à échanger avec elle sur son parcours et ses motivations. Cette retraitée de 74 ans ne ménage pas ses efforts pour faire partager sa passion de la lecture. Secrétaire et lectrice bénévole de l’association Lire et Faire Lire dans le département des Pyrénées-Orientales, elle se rend une fois par semaine dans une crèche et une école maternelle (alors que d’autres bénévoles assurent les lectures en école élémentaire, les accueils de loisirs, centres sociaux, structures médico-sociales pour lire des textes et transmettre l’envie de lire aux plus jeunes. ICDL France : Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours, vos expériences professionnelles et la place que les compétences numériques y ont occupée ? Formée en sténographie et dactylographie, j’ai commencé à travailler sur une machine à écrire de type Remington. J’ai ensuite fait la connaissance d’outils plus évolués… les premiers IBM, les logiciels de traitement de texte, puis le télex et le fax. Lorsque j’ai commencé à travailler sur ordinateur, il n’y avait pas beaucoup de liberté laissée à l’utilisateur. Il s’agissait simplement d’y saisir des données. On nous disait même de ne pas regarder l’écran pour ne pas nous fatiguer les yeux (rires). À partir de 1972, j’ai connu mes premières expériences de travail en réseau. J’étais employée d’une compagnie spécialisée dans la vente d’engins de chantier. L’activité de l’entreprise était répartie sur plusieurs filiales et on devait passer par un système informatisé pour commander les pièces détachées et assurer la maintenance des véhicules. Une bonne expérience professionnelle qui m’a également donné l’occasion d’apprendre à conduire un de ces engins. Je suis ensuite descendue dans le département des Pyrénées-Orientales. J’y ai ouvert une épicerie avec mon mari. Puis, j’ai travaillé dans le secteur de l’assurance jusqu’à la retraite. J’en ai alors profité pour faire du bénévolat pour le cinéma et le théâtre, avant de m’engager pour Lire et Faire lire à partir de 2017. ICDL France : Et aujourd’hui, où en êtes-vous avec Lire et Faire Lire ? Avec la crise sanitaire, notre activité est presque totalement à l’arrêt. J’attends avec impatience la fin des restrictions. J’ai hâte de pouvoir reprendre les lectures dans mes structures : école maternelle et crèche. La situation actuelle nous a cependant donné du temps pour nous former. Aux outils numériques, notamment. Mais aussi à des compétences bien spécifiques au travail de nos lectrices. Certaines ont par exemple pu se former à la lecture à plusieurs voix. En attendant la reprise d’une vie plus normale, nous continuons, entre lectrices, à échanger nos avis sur les livres que nous lisons. Nous avions l’habitude de faire cela chaque mois, autour d’un thé et d’une thématique précise, afin d’enrichir notre bibliographie. Nous faisons désormais cela par mail. ICDL France : Qu’est-ce qui vous a amené à vous former aux outils bureautiques (Word/Excel) ? Quel bénéfice tirez-vous aujourd’hui de

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ICDL France poursuit son développement

Article initialement paru dans le numéro 87 de la revue Qualité Références   Dédiée aux compétences numériques, la certification ICDL développe des tests permettant chaque année à des milliers d’étudiants, de salariés et de demandeurs d’emploi d’évaluer et de certifier leur capacité à utiliser les outils numériques. Elle continue aujourd’hui de développer son offre au regard des compétences les plus demandées sur le marché de l’emploi, tout en prenant en compte les exigences organisationnelles imposées par la crise sanitaire. Un développement agile qui s’organise au moment même où le secteur de la formation connaît son « grand audit qualité ».   Crise sanitaire et adaptabilité À l’instar de nombreux acteurs du secteur de la formation, ICDL France, opérateur exclusif de la certification ICDL sur le territoire national, a dû s’adapter rapidement aux mesures sanitaires liées à l’épidémie de Covid-19. « Dès le 23 mars 2020, soit une semaine après l’annonce d’entrée en vigueur du confinement, nous avons réussi à proposer un protocole exceptionnel de surveillance à distance, applicable aux tests de certification ICDL. Une avancée majeure, induite par une situation de crise, et qui s’avère une alternative utile pour nos centres habilités, jusqu’alors contraints de faire uniquement passer nos tests de certification en présentiel. » explique Christopher Sullivan, Directeur Général d’ICDL France. Les mesures imposées par la crise sanitaire ont également conduit organisations et candidats à donner encore plus de considération aux compétences numériques, notamment à celles permettant de travailler à distance. Entre les mois de février et mars 2020, ICDL France constate ainsi une multiplication par 7 du nombre de tests EVAL ICDL (tests d’évaluation) passés en ligne sur son module « Travail Collaboratif ».   Continuité et tendance de fond  Pour autant, l’avant et l’après crise se ressemblent plus qu’il n’y paraît. Les chiffres de la certification ICDL le confirment et attestent d’une tendance inchangée par la crise sanitaire : les modules de la certification ICDL dédiés aux compétences bureautiques (Traitement de Textes et Tableur principalement) restent les plus sollicités. Entreprises, particuliers, établissements de l’enseignement supérieur continuent de miser sur ces compétences clés. Transversales à de nombreux secteurs d’activité, elles sont fondamentales pour bon nombre d’organisations et synonymes d’employabilité accrue pour les salariés et les demandeurs d’emploi. « Les compétences bureautiques, et les compétences numériques de base plus généralement, méritent d’être considérées à leur juste valeur. Exigées par les recruteurs, elles sont également au service d’une plus grande inclusion sociale lorsqu’elles permettent d’échanger avec une administration, de réaliser notre déclaration d’impôts en ligne ou de prendre rendez-vous avec un professionnel de santé sur une plateforme dédiée à cet usage.» rappelle David Dayan, Chargé de Projet chez ICDL France. À ce titre, les compétences numériques de base sont bien évidemment un facteur de productivité pour les salariés, un atout indispensable pour de nombreux demandeurs d’emploi, mais aussi un élément de cohésion sociale à l’échelle de la collectivité. Une pluridimensionnalité qui explique en quoi la promotion de ces compétences mérite d’être incluse à la fois dans les plans de relance en cours, mais aussi au cœur de la lutte contre l’illectronisme, que les pouvoirs publics identifient à juste titre comme une priorité.   Le secteur de la formation face à ses exigences « Qualité »    Hasard du calendrier, c’est au moment où le secteur de la formation est attendu sur le terrain de la reprise économique qu’il l’est également sur ses exigences Qualité. Cette double responsabilité pousse aujourd’hui les organismes de formation à développer une offre de formation répondant aux besoins d’une société en mutation (proposée en distanciel, orientée vers les métiers de demain…), tout en s’acquittant de nouvelles obligations règlementaires. La loi du 5 septembre 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » pose en effet de nouvelles exigences aux organismes de formation souhaitant proposer des formations éligibles à des financements CPF ou OPCO. En plus de disposer d’une offre de formation certifiante[1], ceux-ci devront obligatoirement répondre aux conditions de la certification qualité Qualiopi à compter du 1er janvier 2022. Capacité de l’organisme de formation à présenter une offre de formation claire et structurée, à l’adapter aux besoins pédagogiques des apprenants, à réaliser des remontées d’information auprès des financeurs… la certification Qualiopi passe en revue de nombreux points de contrôle. « Elle est désormais un point de passage obligé pour tous les centres de formation, y compris pour les 800 centres de tests habilités ICDL, désireux de proposer une offre de formation compétitive et finançable. » précise Christopher Sullivan. À ce jour, 24 organismes accrédités ou autorisés par le Comité français d’accréditation (Cofrac) se sont positionnés pour accompagner les organismes de formation dans cette démarche Qualité. Entre adaptation à de nouvelles modalités d’organisation et d’apprentissage et obligations administratives, les organismes de formation sont aujourd’hui sur tous les fronts. Créée en 1996, la certification ICDL (anciennement connue sous le nom PCIE pour Passeport de Compétences Informatique Européen) a permis à ce jour d’attester du niveau des compétences numériques de près de 16 millions de candidats dans le monde et de près de 300 000 candidats (ayant réalisés plus d’1,8 million de tests d’évaluation et de certification) en France. Retrouvez plus d’informations sur : https://icdl.webomatik.fr/   [1] Soit une offre de formation enregistrée au Répertoire National des Certifications Professionnelles ou au Répertoire Spécifique, administrés tous deux par France Compétences.

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Les enseignements du confinement

Article initialement paru en anglais sur le site de la Fondation ICDL le 9 novembre 2020 sous le titre « What ICDL France achieved during lockdown ». Retrouvez l’article original ici.   Bon nombre d’entreprises ont eu à s’adapter pour faire face à l’épidémie de Covid-19 et aux mesures de confinement qui l’ont précédée. Et ICDL France a dû en faire tout autant. Mais parce que les nouveaux défis sont toujours un moyen d’apprendre, d’évoluer et de grandir, l’opérateur français de la certification ICDL peut aujourd’hui faire le point sur tout ce qu’il a d’ores-et-déjà accompli.   Faire du confinement une source d’innovation Initié le 17 mars 2020, un premier confinement national contraignait 67 millions de Français à rester chez eux. Anticipant les conséquences d’une telle décision, ICDL France a rapidement réagi et mis en place – en moins d’une semaine – un protocole de télésurveillance dérogatoire pour les tests de certification ICDL. Développée dans le respect des standards de la certification ICDL et approuvée par la Fondation ICDL, cette nouvelle solution technique a été mise à disposition des 800 centres de tests habilités ICDL en France le 23 mars 2020. Une initiative qui a permis de maintenir les passages de tests de certification ICDL en dépit des mesures de confinement. Au total, environ 1500 tests de certification ICDL ont été effectués sur les mois d’avril et mai 2019. En s’adaptant à un marché en pleine mutation, les centres de tests ICDL français ont également commencé à changer leurs habitudes et ont développé un intérêt croissant pour la formation à distance.  Pour les accompagner, ICDL France a lancé une toute nouvelle page sur son site internet, spécialement dédiée aux centres habilités proposant des formations à distance et / ou la télésurveillance des tests de certification ICDL. 346 centres de test ICDL inscrits sur le portail «seformermemeconfines.fr» ont ainsi pu bénéficier d’une visibilité accrue auprès de centaines de visiteurs quotidiens. Des partenaires institutionnels tels que Centre Inffo et les délégations locales du MEDEF ont également relayé cette initiative.   En parallèle, ICDL France a continué de promouvoir son offre de formation à distance auprès de son réseau de centres. Développée en partenariat avec AlterCampus, cette solution modulaire répond aux exigences des référentiels ICDL et aide les candidats à améliorer leur préparation à l’examen. Au terme du premier confinement national, le 11 mai 2020, ces mesures fournissaient aux centres habilités ICDL de nouveaux moyens permettant de s’adapter à tout futur confinement et à un marché en rapide évolution.         Accompagner au-delà de l’innovation Donner aux centres de test ICDL les moyens de poursuivre leur activité au moyen de nouvelles solutions techniques est un élément crucial, mais les soutenir réellement va au-delà de ça. Pendant toute la période de confinement, ICDL France s’est efforcé d’obtenir des informations auprès de ses partenaires institutionnels (Fédération Française de la Formation Professionnelle, Centre Inffo…) et d’en informer son réseau de centres, notamment par le biais d’e-mailing et de campagnes marketing dédiées sur les réseaux sociaux. Une série de 12 webinaires ayant attiré plus de 500 participants a également permis de diffuser des informations détaillées portant sur la formation à distance, les produits ICDL, la surveillance à distance des tests ICDL ou encore sur les financements exceptionnels mobilisés à l’intention des personnes en situation d’activité partielle (FNE-Emploi). Par ailleurs, la première période de confinement national (printemps 2020) a duré pendant 55 jours, empêché la réalisation de toute formation en présentiel et créée une situation financière délicate pour de nombreux centres habilités ICDL. Pour les aider à affronter d’éventuelles difficultés, ICDL France a gratuitement prolongé de deux mois l’homologation de tous les centres habilités ICDL. Dans la même démarche d’accompagnement, ICDL France a tenu à garder un contact personnalisé, par téléphone ou email, avec l’ensemble de ses 800+ centres de test.   Prêt à relever de nouveaux défis Alors qu’un deuxième confinement national a débuté le 29 octobre 2020, ICDL France est désormais mieux préparé que jamais pour y faire face. Avec la mise à disposition du protocole de télésurveillance des tests ICDL, 10 % des tests de certification ICDL sont désormais passés à distance. Cette solution temporaire a clairement été adoptée par les centres habilités ICDL. Dans cette même perspective, ces derniers ont également adapté leurs modalités d’apprentissage. Au cours du troisième trimestre 2020, ICDL France a ainsi distribué à son réseau de centres habilités 15 fois plus de solutions e-learning (AlterCampus) qu’au cours du troisième trimestre 2019. Enfin, ICDL France n’a cessé de maintenir une politique active de relations publiques et continue de rester en contact étroit avec ses principaux partenaires institutionnels. Un effort continu qui est particulièrement précieux à un moment où le secteur de la formation professionnelle est au cœur du plan de relance du gouvernement français.  

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La REF 2020 : retour sur la participation d’ICDL France

[vc_row][vc_column][vc_column_text] Dédiée aux entreprises et aux entrepreneurs, La REF (Rencontre des Entrepreneurs de France) est devenue depuis 2019 la digne héritière des Universités du MEDEF. Creuset de rencontres, d’idées et de débats, sa dernière édition s’est tenue les 26 et 27 août derniers à l’Hippodrome Parislongchamp. Un soutien réaffirmé au monde de l’entreprise Rebaptisée « Renaissance des Entreprises de France » dans le contexte de la crise sanitaire en cours, La REF 2020 a fait le point sur les conséquences économiques et sociales induites par l’épidémie de Covid-19. À cette occasion, près de 130 intervenants et décideurs ont pu réaffirmer leur soutien au monde de l’entreprise devant près de 4 450 visiteurs. Une affluence record, qui à elle seule, témoigne déjà du succès de cette dernière édition. Invités d’honneur, le Premier Ministre, Jean CASTEX, et le Ministre de l’Économie, Bruno LE MAIRE, ont notamment tous deux rappelé l’aide apportée aux entreprises par le gouvernement au cours des derniers mois et évoqué les plans de relance qui seront à mettre en œuvre pour assurer la reprise de l’économie française. Renaissance, résilience ou renouveau du tissu économique national passant notamment par de nouvelles habitudes de consommation, toutes les hypothèses ont pu être évoquées lors des différentes tables rondes et prises de parole. Pour Geoffroy ROUX DE BÉZIEUX, Président du MEDEF et hôte de l’événement, la reprise se fera dans tous les cas avec les entreprises. ICDL France, partenaire officiel de la REF 2020 Pilier majeur des politiques de relances envisagées par le gouvernement, la formation professionnelle et continue était bien évidemment au cœur des débats. Identifiée par Bruno LE MAIRE comme « un problème stratégique français » lors d’une prise de parole remarquée, l’inadéquation entre l’offre et la demande sur le marché de l’emploi est un enjeu crucial des politiques de formation à venir.  « Il y a des emplois disponibles, mais pas les formations adéquates. Nous voulons avoir une vision nationale des besoins en compétences, pour adapter notre offre de formation aux besoins des entreprises. » Bruno LE MAIRE, 26 août 2020. Présent à la REF 2020, c’est en tant que partenaire officiel de l’événement qu’ICDL France a également pu échanger avec des décideurs sur les besoins en compétences de leurs organisations. Le stand d’ICDL France a ainsi été le point de passage de plus de 500 visiteurs désireux d’en savoir plus sur la certification ICDL et sur le Bilan de Compétences Numérique (BdCN). Développé par ICDL France, l’outil permet aujourd’hui à n’importe quelle organisation de connaître avec précision, et gratuitement, le niveau réel de compétences numériques de ses collaborateurs et de déterminer les besoins de formation de chacun. Les demandes de BdCN faites sur le stand ont d’ores-et-déjà été redirigées vers le réseau de centres de tests habilités ICDL, comptant aujourd’hui plus de 800 membres.   Découvrez la présence d’ICDL à La REF 2020 dans la vidéo suivante : La REF 2020 a enfin permis d’échanger plus spécifiquement sur le secteur de la formation professionnelle et ses évolutions. Pour cela, ICDL France a pu compter sur la présence de partenaires tels que la Fédération de la Formation Professionnelle (FFP), Centre Inffo et EdTech France, également présents lors de l’événement.   Le numérique comme facteur de résilience Envisagé comme un moyen de faire perdurer l’activité des entreprises durant le confinement, le recours aux outils numériques est aujourd’hui perçu dans le temps long. Les restructurations d’entreprises, le déploiement du télétravail ou encore la multiplication des reconversions professionnelles appellent à faire des outils numériques et des compétences qui vont avec, une priorité. C’est dans cette perspective que Christopher SULLIVAN, Directeur Général d’ICDL France, a répondu aux questions posées par radio-immo.fr lors de l’événement.   Découvrez l’intervention de Christopher SULLIVAN à La REF 2020 dans la vidéo suivante : Au cœur des préoccupations du monde de l’entreprise, le digital et ses enjeux étaient de nouveau à l’honneur le 10 novembre 2020 à l’occasion de LaREF Numérique. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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ICDL, du bon usage numérique, de Cannes à Paris

Galop d’essai réussi à la REF pour Christopher SULLIVAN, qui a reçu sur son stand Philippe RENAUDI, Président de l’UPE 06 et du MEDEF 06 et Jean-Pierre SAVARINO, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur. . A la REF ces 26 et 27 août, Christopher Sullivan était dans les starting-blocks d’un hippodrome de Longchamp dévolu aux paris patronaux de demain. Parmi eux, un digital mieux maîtrisé. Le voyage était long, mais ICDL, avec son envergure internationale, était à son aise parmi les partenaires de la grand-messe du Medef 2020. Et la délégation azuréenne n’a pas été la seule à truster son attention. ICDL ? « Évaluer le niveau des collaborateurs dans les entreprises, les institutions, les former et les certifier, pour ainsi augmenter leur employabilité, c’est notre job depuis 20 ans » synthétise Christopher Sullivan, directeur général du réseau, basé à Cannes. Le principe : « sur des outils utilisés au quotidien, voir si l’opérationnel est optimal », via un réseau de 800 centres de formation en France qui proposent -gracieusement- les tests d’évaluation. « Une fois la cartographie des compétences -et des faiblesses- établie, nous proposons des formations ciblées, 100% prises en charge dans le cadre du CPF (Compte Personnel de Formation, Ndlr), des formations certifiantes. » La force de ce réseau, un packaging sans faille, adaptable à chaque entreprise et à chaque utilisateur de logiciels plus ou moins bien digérés. Avec, bientôt, l’option codage en prime pour des développeurs multilingues. De l’offre… et de la demande En 2019, quelque 125.000 certifications ont été délivrées par le groupe, 1,9 million en 20 ans. « Nous sommes leaders en France et dans le monde, avec 170 pays couverts », précise le directeur général de l’antenne nationale, qui pilote un réseau exponentiel qu’il a d’abord intégré en tant que salarié, pour depuis huit ans driver un référencement naturel synonyme de développement. Sur la REF, ICDL, natif de Sophia Antipolis, était d’ailleurs la seule entreprise du sérail azuréen à exposer ses talents et services. « Une sacrée actu pour nous, et c’est important d’être vus, actuellement, avec beaucoup d’entreprises confrontées au home office, c’est dans ces situations qu’on repère les problèmes de compétences individuelles. C’est aussi important sur un plan plus politique, et sur le volet des participants, délégations territoriales, OPCO et autres » avoue Christopher Sullivan, qui n’hésite pas à mettre son territoire en avant, même si la team cannoise est ténue (six collaborateurs au siège). Surtout lorsqu’on la compare aux 20.000 consultants embarqués dans l’aventure rien que pour la France… Centres de formation, écoles, universités, ICDL est partout, et continue sa crise de croissance. Isabelle AUZIAS   Merci à la Tribune Côte d’Azur pour la publication cet article et à Isabelle AUZIAS pour sa rédaction. L’article peut être consulté dans l’édition N° 1064 du vendredi 18/09/2020. Pour plus d’information : https://tribuca.net/

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ORDICLIC FORME LES ÉQUIPES DE LTR VIALON

Organisme de formation habilité PCIE – ICDL depuis 2013, ORDICLIC accompagne les professionnels de la région Rhône-Alpes dans leurs projets de transformation numérique et de formation. Spécialisée dans les activités de transport et de logistique, l’entreprise LTR Vialon a récemment pu s’en remettre à l’expertise d’ORDICLIC pour mettre en place une action de formation à l’intention d’une quarantaine de salariés de l’entreprise. Axée sur les compétences bureautiques et destinée prioritairement au personnel administratif de l’entreprise, l’action de formation a permis de mesurer les compétences numériques des salariés et de mettre sur pied un programme pédagogique adapté aux besoins de chacun. Madame BARROUX, Directrice des Ressources Humaines de l’entreprise LTR revient avec nous sur cette action de formation. ICDL France : Bonjour Madame BARROUX, pouvez-vous nous faire une présentation de votre entreprise et des enjeux auxquels celle-ci est confrontée en termes de compétences ? Forte de près de 600 collaborateurs sur le territoire national, l’entreprise LTR Vialon n’en reste pas moins très attachée à son identité d’entreprise familiale où priment convivialité et proximité entre les collaborateurs. Pour répondre aux exigences du secteur très concurrentiel et règlementé dans lequel nous évoluons, nous avons appris très tôt à miser sur l’innovation et la transformation numérique de notre activité. Visionnaires sur l’utilisation et l’introduction des NTIC dans l’organisation du travail, nous avons fait le choix, et ce depuis plusieurs années, de mettre en place l’informatique embarquée à bord des véhicules, ainsi que des scans de documents. Plus récemment, et dans un souci pédagogique, nous avons, en partenariat avec les constructeurs, équipé notre parc de dispositifs d’analyses de la conduite. Véritables supports pour nos équipes de formateurs, ces outils permettent d’accompagner au mieux les collaborateurs et de mettre en œuvre des accompagnements et/ou des suivis individualisés. ICDL France : Comment est née cette action de formation ? Comment a-t-elle été mise en place ? Notre politique en matière de formation ne visait pas spécifiquement les compétences bureautiques. Pourtant, celles-ci sont toujours susceptibles d’améliorer la productivité de l’entreprise et l’employabilité des salariés. Elles représentent également un enjeu pour notre équipe administrative, naturellement sollicitée sur ces compétences. Nous avons accompagné nos salariés dans la mise en place de cette action en discutant avec eux de leurs projets et des compétences qui seraient utiles de maîtriser à leur poste de travail, puis en les aidant à activer leur CPF (Compte Personnel de Formation) et même à récupérer leurs heures de DIF le cas échéant. Dans la mesure où ces formations bénéficient aussi bien aux salariés qu’à l’ensemble de l’entreprise, celles-ci ont évidemment été organisées sur le temps de travail. L’implication de Didier Pitiot d’Ordiclic a également grandement facilité l’organisation et le succès de cette action de formation. En nous proposant de dresser notre BdCN (Bilan de Compétences Numériques) en passant des tests d’évaluation PCIE – ICDL en amont de la formation, il nous a permis de constituer des groupes de niveaux homogènes et de mélanger les salariés de différents services de l’entreprise, ce qui a aussi été intéressant en termes de cohésion d’équipe. Pour ce qui est du planning de formation, il a également été très flexible. Notre entreprise connaît le gros de son activité de mars à octobre et nous ne pouvons pas mobiliser en formation une trop grande partie de nos salariés durant cette période. Face à cet impératif, il nous a permis de mettre en place des sessions de formation bien réparties dans le temps. Enfin, d’un point de vue purement pédagogique, sa qualité d’écoute, sa capacité à nous interroger sur nos besoins concrets, ainsi que son aptitude à interagir avec tous nos collaborateurs – quels que soient leurs niveaux de compétences respectifs – ont évidemment beaucoup joué dans la mise en place et le succès de cette action de formation. ICDL France : Constatez-vous déjà les bénéfices de cette action de formation ? Oui. La mise en forme de nos présentations s’est sensiblement améliorée. Le président de l’entreprise l’a d’ailleurs remarqué lors de nos réunions mensuelles. Plus globalement, l’action de formation a permis à chacun de se remettre en question sur ses process et d’utiliser des fonctionnalités nouvelles et jusqu’à lors méconnues. ICDL France : Qu’est-ce que le passage de la certification PCIE – ICDL a apporté de plus à cette action de formation et à ceux qui l’ont suivie selon vous ? Le passage de la certification PCIE – ICDL a représenté un challenge et a créé une certaine émulation au sein de nos équipes. Réussir un test de certification est une réussite en soi. Mais au-delà ça, il y a l’idée d’ajouter une ligne sur le CV de nos salariés, d’améliorer leur employabilité et de leur ouvrir de nouvelles perspectives. Pour plus d’informations ou pour toute question concernant un projet de formation au PCIE avec ORDICLIC, nous vous invitons à prendre contact avec Monsieur Didier PITIOT didier.pitiot@ordiclic.fr ; Tél : 06.84.46.23.87 – Centre : ORDICLIC

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